Personne n’est obligé d’être d’accord
C’est sans regrets qu’on voit s’éloigner le temps du sarkozysme et de ses faux débats, « identité nationale », « laïcité positive », « intégration des roms », « immigration choisie », et puis « viande halal » ou « assistanat », dans les derniers mois comme autant de bouées de secours.
Quant aux débats concernant la politique pénale, sur la responsabilité des magistrats, la récidive et le statut des mineurs délinquants, ils auront servi à des positionnements électoralistes, jamais à de vraies réformes construites, sérieuses, mesurées. Qui se souvient encore que le pouvoir sarkozyste voulait réformer le régime de responsabilité des magistrats ?
Lancés à mauvais escient par des esprits mal préparés (on n’ose dire malveillants), jamais conclus, toujours agressifs, ils auront installé dans la société française ce que L. Jospin a justement nommé des thématiques infectieuses. Non que les thèmes sous-jacents ne méritaient pas débats ; c’est seulement que ces débats méritaient d’autres protagonistes.
Du reste, ils n’ont jamais clarifié ni amélioré quelque situation que ce soit. Ce n’était pas leur but de toute façon. Bon débarras.