Grecs et romains devant l’Etna

Dans le monde gréco-romain comme aujourd’hui, comme partout, on ne peut appréhender le monde que si l’on donne un nom à ce qui le constitue, à chacun de ses différents éléments. Ce qui n’a pas de désignation relève de l’inconnu, et l’indicible est toujours une énigme. Dès lors que le lexique se précise et s’enrichit, devenant de plus en plus spécifique et technique, la science remplace la simple connaissance. La langue du savant n’est pas celle du profane. La question du volcan dans le monde antique, du concept de volcan, l’illustre bien. Vivre à l’ombre des volcans Autant que nous … Lire plus