Un mélodrame du présent italien

Le public français peut se demander si le le film de Paola Cortellesi, « Il reste encore demain », a eu le succès phénoménal qu’il a connu en Italie parce que les Italiens sont, pour des raisons historiques et culturelles, très sensibles à une certaine esthétique néoréaliste au cinéma. De fait, le noir et blanc superposé à un récit qui se passe dans un quartier populaire de la Rome de l’après-guerre, où les traces matérielles et immatérielles du conflit sont très présentes, où la misère est la première chose que la population partage, où la disparition de Mussolini a fait des heureux mais surtout des nostalgiques… Lire plus