La marche et au-delà
Quand il marchait, son corps était pris d’un léger balancement, étranger au mouvement naturel de la marche. C’était une oscillation régulière, presque imperceptible. Il tanguait. L’impression de se balancer était plus forte en fin de journée que le matin quand il partait au bureau – la fatigue, le relâchement sans doute ; le corps est moins discipliné vers 5 ou 6 heures du soir. Malheureusement, la fin de journée, c’est le moment où toute la ville sort en promenade, le moment où il redoutait le plus qu’on remarque sa drôle de démarche. Pour éviter le ridicule, il avait essayé de … Lire plus