Du vieil or au scintillant : la banque et le monde de l’art
En 2007, en cette période de marchés financiers partout en surchauffe, l’artiste Damien Hirst coulait un vrai crâne humain dans le platine, et sertissait ce moulage de 8.601 diamants provenant, on l’espère, de zones « propres », loin de tout conflit armé. Il baptisait ce dispositif For the Love of God. Les images de cet objet macabre ont circulé à la vitesse de la lumière, et il en vint un vif débat pour savoir si l’avènement de cette œuvre s’inscrivait dans le champ de l’esthétique ou dans celui du marché, si primait la dimension artistique, ou seulement ce fait conforme aux intentions … Lire plus